Dans une immense salle de la Saline Royale à la toiture en forme bateau retourné, un important dispositif d'amplis et de matériel vidéo avait été déployé.
Le public était couché sur des matelas en mousse. Toutes les conditions pour une l'immersion acoustique et visuelle étaient alors réunies. J'étais cependant loin de me douter que j'allais recevoir ces vagues de nappes magiques qu'avait concoctées à cette occasion Kasper T Toeplitz.
Je ne connaissais pas vraiment la musique du compositeur polonais. J'ai dans ma discothèque quelques morceaux sur des compilations.
Dès les premières secondes du concert, j'ai senti que nous passerions un très bon moment.
Tout d'abord une nappe vrombissante et noise nous a enveloppés et nous a, comme arrachés de nos couchettes. Le voyage commençait. Le film de Godfrey Reggio débute plus tard par un départ de fusée et se poursuit par une évocation journalistique et poétique du rapport entre l'Homme et de la Nature. La diffusion des sons ainsi que l'agencement des amplis dans la salle, nous donne cette impression géniale d'être pris au coeur du dispositif. Toeplitz, pendant une heure et demie, jouera des nappes qui évolueront imperceptiblement. L'ensemble , très dense et organique était en parfaite harmonie avec le film. Le défi était d'accompagner le film en faisant oublier la version de Philip Glass. Je vous laisse juge de la réussite du projet avec un montage que j'ai filmé avec ma caméra.
Le public était couché sur des matelas en mousse. Toutes les conditions pour une l'immersion acoustique et visuelle étaient alors réunies. J'étais cependant loin de me douter que j'allais recevoir ces vagues de nappes magiques qu'avait concoctées à cette occasion Kasper T Toeplitz.
Je ne connaissais pas vraiment la musique du compositeur polonais. J'ai dans ma discothèque quelques morceaux sur des compilations.
Dès les premières secondes du concert, j'ai senti que nous passerions un très bon moment.
Tout d'abord une nappe vrombissante et noise nous a enveloppés et nous a, comme arrachés de nos couchettes. Le voyage commençait. Le film de Godfrey Reggio débute plus tard par un départ de fusée et se poursuit par une évocation journalistique et poétique du rapport entre l'Homme et de la Nature. La diffusion des sons ainsi que l'agencement des amplis dans la salle, nous donne cette impression géniale d'être pris au coeur du dispositif. Toeplitz, pendant une heure et demie, jouera des nappes qui évolueront imperceptiblement. L'ensemble , très dense et organique était en parfaite harmonie avec le film. Le défi était d'accompagner le film en faisant oublier la version de Philip Glass. Je vous laisse juge de la réussite du projet avec un montage que j'ai filmé avec ma caméra.
Photos de Pilami