Ce disques contient un concentré de fraîcheur sous la forme de 4 plages de 6min chacune et d’un long morceau de 34 min.
Pour une fois, Robin Storey aka Rapoon nous explique brièvement son travail et nous donne quelques indications pour l’écoute de son disque.
Dépourvu de tout motif rythmique «Time Frost » est un disque d’ambient polaire qu’on pourrait rapprocher du très bon « Short night » de Bj Nilsen (chroniqué dernièrement).
Le disque repose sur le désir de son auteur de sensibiliser son auditoire sur les problèmes de changement climatique. Même si l’atmosphère semble se réchauffer nous approchons d’une aire glaciaire durant laquelle l’Europe sera à nouveau recouverte d’une gigantesque couche de glace. En actionnant le levier de cet étrange paradoxe, Rapoon nous livre un disque dans lequel se rencontre les questions environnementales et artistiques. On pense bien sûr à Biosphere ou à Chris Watson qui travaillent dans le même sens.
Tous les sons du disques sont tirés d’un vieil enregistrement du Danube bleu de Strauss figurant sur la B.O de 2001 de Kubrick .
Le craquement du vinyl, les samples d’instruments ont été trafiqués, transformés, déformés et bouclés pour reconstruire une musique futuriste, visionnaire et glaciale.
On a froid, on a très froid sur notre canapé pendant l’écoute de ces 5 plages.
Rapoon a réussi son pari en composant des morceaux compacts et homogènes entre eux dans lesquels nous apparaissent toutes les images de la prochaine aire glaciaire. Il parle, lui même, de son disque comme d’un document imaginaire archéologique.
Des vents polaires qui tourbillonnent autour de nous, l’eau qui se fige, les glaciers qui nous submergent, et la vie qui s’endort dans l’immensité d’un désert glacial, trouvent leur métaphore musicale tout au long de cette heure d’écoute. De belles nappes et des sons qui tournent ainsi que des sonorités cristallines sont utilisés à cet effet.
L’unique source sonore crée une unité entre les morceaux du disque. Le long morceau de 34 min reprend d’ailleurs des figures des plages précédentes.
Pour une fois, Robin Storey aka Rapoon nous explique brièvement son travail et nous donne quelques indications pour l’écoute de son disque.
Dépourvu de tout motif rythmique «Time Frost » est un disque d’ambient polaire qu’on pourrait rapprocher du très bon « Short night » de Bj Nilsen (chroniqué dernièrement).
Le disque repose sur le désir de son auteur de sensibiliser son auditoire sur les problèmes de changement climatique. Même si l’atmosphère semble se réchauffer nous approchons d’une aire glaciaire durant laquelle l’Europe sera à nouveau recouverte d’une gigantesque couche de glace. En actionnant le levier de cet étrange paradoxe, Rapoon nous livre un disque dans lequel se rencontre les questions environnementales et artistiques. On pense bien sûr à Biosphere ou à Chris Watson qui travaillent dans le même sens.
Tous les sons du disques sont tirés d’un vieil enregistrement du Danube bleu de Strauss figurant sur la B.O de 2001 de Kubrick .
Le craquement du vinyl, les samples d’instruments ont été trafiqués, transformés, déformés et bouclés pour reconstruire une musique futuriste, visionnaire et glaciale.
On a froid, on a très froid sur notre canapé pendant l’écoute de ces 5 plages.
Rapoon a réussi son pari en composant des morceaux compacts et homogènes entre eux dans lesquels nous apparaissent toutes les images de la prochaine aire glaciaire. Il parle, lui même, de son disque comme d’un document imaginaire archéologique.
Des vents polaires qui tourbillonnent autour de nous, l’eau qui se fige, les glaciers qui nous submergent, et la vie qui s’endort dans l’immensité d’un désert glacial, trouvent leur métaphore musicale tout au long de cette heure d’écoute. De belles nappes et des sons qui tournent ainsi que des sonorités cristallines sont utilisés à cet effet.
L’unique source sonore crée une unité entre les morceaux du disque. Le long morceau de 34 min reprend d’ailleurs des figures des plages précédentes.
Storey, à travers Time Frost, agit à sa manière pour la défense de l’environnement sans catastrophisme ni moralisation. Il n’est cependant pas nécessaire d’être glaciologue ou de partager ses préoccupations environnementales pour passer un bon moment avec cette « musique pour congélateur ».
Rapoon: Time Frost- glacial mouvement 2007
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